vendredi 4 avril 2014

Une sorcière au Dollorama

Ah! Le Dollarama, antre de la sorcière un peu cheap ass, heu, je veux dire grande chercheuse d'aubaine...  
Tout le monde sait que l'on peut y retrouver quantité d'items intéressants pour la décoration de notre autel, particulièrement lors des sabbats qui concordent avec les fêtes célébrés dans la vie profane comme Yule/Noël et Ostara/Pâques.  On peut aussi y trouver des chandelles de toutes les couleurs, du matériel pour créer notre Livre des Ombres et quantité d'autres trucs.
La dernière fois que j'y suis allée, j'ai pris le temps de bien remarqué ce qui pouvait servir dans ma pratique spirituelle.  J'ai pris quelques photos pour vous les partager.

D'abord, en plus des chandelles régulières, lampion et pilier, on peut en trouver plusieurs autres sortes qui peuvent servir.  Dans la section de décorations de fête, on trouve de petites chandelles de couleur qui peuvent servir pour des rituels rapide, il y en a même des noires dans un emballage de la LNH!  On retrouve aussi des chandelles qui brûlent avec une flamme de couleur, ce qui peut être intéressant.  En plus c'est clairement magique, c'est écrit sur le paquet. ;)










On y trouve aussi des recharges pour les chandelles en verre, des chandelles à l'effigie de certains saints et de diverses incarnations de Jésus.
Pour continuer à jouer avec le feu, il y a un produit qui colore les flammes d'un feu de camp, ou pour les moments où l'utilisation du feu ne serait pas sécuritaire, il y a une petite lanterne qui contient une "bougie" électrique.  C'est joli et assez bien fait (et 3$).  On y trouve aussi plein de briquets et d'allumette.





Pour la création de produits, il y a toute sorte de ressource.  J'ai ressencé du sel de mer et du sel d'epsom pour la création de sel de bain ou de sel de cuisine (juste le sel de mer, évidemment).  On trouve de l'huile d'olive que je ne mangerais peut-être pas, mais qui est amplement suffisante pour faire macérer des herbes dans le but de les transformer en baume.  Il y a aussi une multitude d'épices qui peuvent être utilisés en kitchen witchery ou autre.






Dans l'indigeste, on trouve de l'argile qui sèche à l'air libre pour créer pendantifs, talismans, runes... ainsi que de jolis sacs en tissus pour les ranger.  Vous ne croyez pas être capable de créer ces items?  Qu'à cela ne tienne, ils ont des revues pour vous initier aux technique.  :)




On trouve aussi une panoplie de petits pots et bouteilles pour ranger ces herbes, encens, bains, baumes, vinaigres, huiles, sels magiques, etc.  En plus des traditionnels pots à épices, on peut trouver certains petits, petits pots et bouteilles des plus mignons!






Et un petit tour dans l'allée de l'animalerie nous fait découvrir quelques intéressantes options d'offrandes biodégradables.

Avec un peu d'imagination, on peut trouver plusieurs façons de se simplifier la vie, de l'embellir ou de se dépanner


jeudi 27 mars 2014

Critique du livre Lune Rouge de Miranda Gray

Ok, c’est le dernier message qui porte sur les menstruations/ménopause pour un bout.  Je pense que j’ai fait le tour de ma réflexion.  ;)
 Je voudrais finir mon triptyque de menstruation en faisant la critique du livre Lune Rouge de Miranda Gray.  Je connaissais déjà Miranda Gray pour avoir participé à une de ses bénédictions de l’Utérus,  que j’avais beaucoup aimé.  J’avais déjà loué son livre à la bibliothèque, mais je n’avais pas passé au travers.  Lors de ma deuxième tentative, je me suis rendue jusqu’au bout, mais ça m’a pris deux mois.  Ce livre n’est pas un livre qu’on lit chapitre après chapitre, c’est un livre qu’il faut mettre de côté de temps en temps pour pouvoir laisser pénétrer ce qu’on y lit.  C’est un livre où sont proposés plusieurs exercices et de faire ces exercices rends probablement la lecture beaucoup plus fluide.  Je n’ai pas pu prendre tout le temps que je voulais avec le livre, car évidemment il y avait une date limite pour le retour à la bibliothèque.  C’est un de mes regrets.
 Je vais commencer par les « défauts » de ce livre pour qu’on puisse passer à autre chose.  D’abord, certaines images sont un peu quétaines (culcul si des gens d’outre-mer me lisent), surtout dans le conte du début.  Malgré tout, j’ai eu quelques sanglots à certains moments du conte qui coïncidaient avec les phases dans lesquelles je me trouvais.  Donc, malgré que ce soit très à l’eau de rose, ça marche.  C’est donc un défaut-pas-un-défaut.  Ce qui m’a le plus agacé, c’est ce que j’appelle la « pseudohistoire ».  Quand on parle de « dans le temps les femmes vivaient leurs règles de telle manière », « avant le pouvoir de la femme lié à son cycle menstruel était reconnu et vénérer », bien, j’ai besoin qu’on cite des sources.  Que je sache, mais je n’ai pas la science infuse, l’histoire de la femme est très mal connue, sinon inconnue.  La plupart de nos sources historiques ont été écrites par des hommes, avec une perspective d’homme.  Le cycle menstruel (et souvent les femmes en général) n’avait aucune importance pour eux.  Il aurait pu y avoir une classe complète de prêtresses ou de prêtres du sang et il ne leur aurait pas consacré deux lignes ou encore, aurait interprété leurs actions avec l’œil de l’homme dominant.  En plus, elle ancre très peu de ses commentaires historiques dans une culture particulière, ce qui mène la lectrice à croire que les cultures féminines ont un jour été uniformes sur toute la Terre, ce qui est improbable.  Normalement, le manque de références de ce genre est suffisant pour me faire décrocher, mais pas pour ce livre. 
 C’est un livre incroyablement complet et inspirant.  Sa description des différentes phases du cycle menstruel est incroyablement juste et comme elle fait appel aux archétypes et aux symboles, c’est possible de le comprendre sur un plan spirituel en plus du plan physique et intellectuel.  Ses exercices sont hyper intéressants et les méditations sont puissantes.  Malgré le fait que je n’ai pas pu tous les effectuer, selon mon expérience, ils doivent être efficaces.  Il faut cependant se donner le temps de bien les faire.  Par exemple, elle mentionne que la création du cadran lunaire (cadran qui permet de prendre conscience des caractéristiques de notre cycle personnel) peut s’effectuer en 4 mois environ, mais je dirais encore plus.  Miranda explique ensuite comment bien vivre notre cycle, comment l’extérioriser (autrement qu’en criant) et comment utiliser les différents types d’énergies qui se rattachent aux différentes phases.  Elle donne assez d’exemples pour tous les intérêts et tous les âges.  J’ai beaucoup aimé comment elle intègre des représentations du cycle à la vie de tous les jours.  Plusieurs de ses suggestions peuvent passer complètement inaperçues pour un œil non exercé.  Pour moi c’est un avantage, pas nécessairement pour éviter les commentaires déplacés (quoi que…), mais pour vraiment intégrer le cycle menstruel à la vie de tous les jours.  Il y a aussi chapitre pour nous guider lors des étapes importantes liées aux menstruations que ce soit la ménopause (chapitre qui m’a fait du bien d’ailleurs) ou la maternité ou les premiers saignements de notre fille, tout en tenant compte des différentes personnalités.  C’est un livre TRÈS complet, très bien étoffé, c’est vraiment un guide pour progresser.  Tout y est, il faut juste se donner le temps, et avoir la volonté, de le suivre. 
 Le cheminement complet du livre doit bien prendre au moins un an, c’est pourquoi je vous recommande chaudement de le louer à la bibli pour voir s’il vous convient, mais de l’acheter par la suite.  C’est ce que moi, je vais faire.

lundi 13 janvier 2014

Réponse

Aujourd'hui, j'ai eu l'impulsion d'aller faire un tour dans un magasin où il y a des livres usagés à vendre.  Je suis tombée sur le livre "Menopause with Science and Soul" de Judith Boice.  Je ne crois pas que j'ai été surprise une seule seconde, juste intriguée par le contenue du livre.  Dès que mes yeux se sont posés sur la tranche du livre, j'ai su qu'il était là pour moi, que c'était pour que je le trouve que j'avais eu envie d'aller faire un tour dans ce magasin.  En l'ouvrant, j'ai même réalisé que je connaissais certains noms des femmes qui avaient été approchées pour la partie plus spirituelle du livre.  Certain y verront une coïncidence, une synchronicité, j'y vois un message de la Déesse.  Je sais qu'Elle entends quand je m'inquiète, quand je suis insécure.  Aujourd'hui, j'ai su qu'à l'heure de ma ménopause, je trouverais de l'aide, je serais accompagnée, que d'autres femmes me ressemblant avait passé par là et qu'elles avaient écrit sur le sujet.  Aujourd'hui, la Déesse m'a répéter encore une fois d'avancer en toute confiance.  Elle veille sur moi et ça réchauffe mon être tout entier.  

lundi 6 janvier 2014

Menstruations

J’ai eu mes premières menstruations à l’âge de 11 ans et j’en ai maintenant 34 (ou presque).  J’ai harnaché mon cycle avec la pilule pendant 13 de ces 23 années (bientôt les noces d’argent pour toi et moi, Lunes Rouges).  Il y a 7 ans, ma pilule a cessé de fonctionner correctement et son remplacement me faisais littéralement grossir à vue d’œil (ce qui me faisais le lundi ne me faisais plus le vendredi).  J’ai eu la chance d’avoir été assez en confiance pour prendre la « chance » qu’un condom perce et que je devienne enceinte.  Je ne regrette aucunement ces 13 années, la pilule m’a permis d’être souveraine de ma sexualité, de pouvoir faire ce que je voulais avec qui je voulais sans craindre d’être attachée à cette personne si, par malheur, le condom faisait défaut.  Il reste que quand j’ai décidé d’arrêter la pilule, j’ai ressenti une véritable libération.  D’abord, j’ai eu des ovulations pour la première fois depuis des années.  J’ai pu ressentir toutes les parties de mon cycle, tous les changements de mon corps, de mes humeurs, de mes capacités.  Je me sentais plus complète, plus réelle, plus liée à la Terre et plus incarnée dans les autres niveaux de conscience (Disclaimer : experiences may differ.  Ce qui a été pour moi, ne le sera pas nécessairement pour d’autre et n’est certainement pas mieux ou pire que ce que d’autres choisissent ou vivent).  Je me comprenais mieux et je suis persuadée que, dans mon cas, je ne me serais jamais aussi bien connue en restant sur la pilule.  J’aime être menstruée, même si des fois, je souffre atrocement, même si je me fatigue vite, même si j’ai l’humeur, heu, pointue…  C’est pour moi le moment le plus « sorcière » du mois, c’est celui où je me sens le plus focusé pour faire de la magie, même si je n’ai jamais la force d’en faire beaucoup.  Ce que je fais, compte.  C’est le moment où je suis la plus lucide dans mon introspection.  C’est un moment magique et mystérieux.  Et voilà que je contemple la fin de tout ceci.  En étant réaliste, on peut penser qu’il ne me reste qu’une dizaine de bonnes années de menstruations.  Ensuite, mon utérus se tarira, ensuite mes cycles ne seront plus…  Ensuite?  Ensuite quoi?  Qu’est-ce qui vient ensuite?  À quoi ça ressemble, une vie linéaire?  J’avais 11 ans quand mes premières Lunes Rouges se sont déclenchées et mes cycles ont toujours été réguliers depuis.  Je ne me souviens pas du tout de ce qu'il y avait « avant ».  Même sous le joug de la pilule qui décidait quand elles arrivaient, mes menstruations ont toujours été là, fidèles, comme une horloge.  Je n’ai jamais contemplé l’idée de les faire disparaitre.  La Nature, elle, va cependant s’en charger.  Ça me fais peur. 
Dans la Wicca traditionnelle, et dans bien des spiritualités païenne, la vie de la Femme est séparée en 3 : la Jeune (Maiden), la Mère et la Vieille (Crone).  J’ai pris 32 ans avant d’entrer dans la phase de la Mère, j’y suis vraiment incroyablement bien et je ne pourrais en profiter que pendant 10-15 ans?  Ensuite, je passerai à la phase de la Vieille?  Fuck this shit!  Tout comme je ne me sentais pas vraiment une Mère, mais plus vraiment la Jeune non plus avant d’accoucher de mon fils, je ne crois pas que j’aie la sagesse nécessaire à rejoindre l’archétype de la Vieille.  Alors quoi? 
Plusieurs païennes militent pour l’ajout d’une phase à la vie de la Femme.  Selon moi, ça fait du sens, il y a quatre saisons et quatre phases à la Lune (ben oui, Ascendante, Pleine, Descendante, et Noire).  Bien que je ne sois pas certaine de l’appellation que j’ai vu pour cette phase (la Reine), je crois que l’on a besoin de cette phase.  Je serai à l’Automne de ma Vie, mais pas encore rendue à l’Hiver.  Je voudrai continuer à être un peu la Mère et je glisserai lentement vers la Vieille.  Mais cette phase, c’est quoi?  Qu’est-ce qui la caractérise?  Comment elle se vit? Est-ce que je sentirai encore cette force de la magie?  Quel sera mon rôle?  Étrangement, je n'ai pas envie de défricher ce chemin, j'ai envie qu'on me guide un peu, qu'on me donne une idée de ce qui m'attends.  Je sais que personne ne peut vraiment décrire ce qu'un archétype vit ou ressent, pas plus que je ne pouvais m'imaginer ce qu'était l'archétype de la Mère, je ne peux m'imaginer celui de la "Reine", mais j'avais une idée de ce que la Mère était.  On m'en avait parlé, on m'avait expliquer un peu, d'autres femmes avaient partagé leur expérience avec moi.  C'est sécurisant, le partage, l'expérience des autres.  On dirait que pour l'Automne de la vie de la Femme, les femmes sont encore à découvrir, qu'elles même pataugent dans leurs découvertes.  Peut-être que je passe à côté de bonnes ressources ou peut-être que je ne suis pas assez proche de la prochaine phase pour que les connaissances viennent à moi.  Chez les épaulards, les femelles sont ménopausées pendant beaucoup plus longtemps qu'elles ne sont fertiles.  Leur rôle semble être d'aider les autres femelles avec leur petit.  Un rôle actif de conseillère donc.  Je serais à l'aise là dedans, je crois... Je dois faire confiance à la Vie, mais ce soir, j'aimerais un peu plus de guidance. 

samedi 4 janvier 2014

Nouveau départ

Bon, clairement, le projet du Pagan Blog Project fut une demi-réussite au mieux.  
Je me suis rendue compte que l'idée était bonne, mais que le format que j'ai choisi était trop fastidieux.  
Pour l'instant, j'ai besoin d'un endroit où je peux écrire certaine de mes pensées, juste un endroit pour dire ce que j'ai à dire, sans contrainte de temps.  Aussi, ma langue d'expression, c'est le français, la traduction anglaise que je m'imposais à chaque billet ne me semble plus pertinente étant donné que ce blog deviendra plus personnel (mais toujours païen).  

Donc, nouveau départ pour 2014... à suivre!

dimanche 23 juin 2013

I comme dans Inspiration (ou le manque de) / I as in Inspiration (or lack of)

(English translation below)

Pas mal chacun d’entre nous fait des efforts pour avoir une pratique régulière, nous tendons vers une pratique quotidienne.  Pour plusieurs d’entre nous, un des moyens utilisés est la répétition de certains éléments : la célébration des sabbats, des esbats…  Après expérimentation, on trouve ce qui fonctionne, ce qui nous soulève et on le reproduit.  Avec la vie profane qui peut prendre le pas sur la vie sacrée, il peut arriver que les seuls actes magiques que nous fassions soient ces répétitions.  Et avec le temps, on peut devenir blasé, la magie perds de son sens et on commence à avoir envie d’autre chose.  Oui, mais quoi?  On se dit « aujourd’hui, je vais faire un nouveau rituel » ou « aujourd’hui, c’est la plein lune, je vais la célébrer ».  On s’installe devant vos livres, entourés de nos outils, on a peut-être même allumé de l’encens, et... 4 heures plus tard, on est encore là, 40 milles livres ouverts autour de nous, mais rien d’écrit sur ce beau papier blanc qu’on tient à la main (ou sur votre portable ou votre tablette, mais c’est tellement moins romantique.  ).  Ou encore, on lit sur le paganisme et on rencontre  deux millions de sujets qui s’offrent à notre expérimentation, mais tout est soi hors de notre portée soi, pire encore, hors de notre intérêt.  On veut que notre vie reflète l’émerveillement et la révérence que l’on a pour nos déesses, dieux, esprits(…) mais tranquillement, à cause du désintérêt pour les rituels trop usés, le plus proche qu’on en est, c’est de participer à des groupes Facebook païens. 

Rassurez-vous, même s’il y a des exceptions (et nous en connaissons tous au moins une avec laquelle nous ne cessons pas de nous comparer), la plupart des gens passent beaucoup plus de temps à chercher quoi faire (et à être bloqués) qu’à actuellement faire des rituels.  Et avec le temps et la pratique, on voit plus facilement le sacré dans le profane, ce qui diminue le besoin pour des rituels (parfois même complètement, chez certains.  Mais pas chez moi!  ;) ). 

J’ai eu une grosse période de page blanche, il y a quelques années.  Plus rien de ce que je faisais ne me tentais.  J’avais envie de quelque chose de nouveau, de frais, mais mes recherches ne donnaient rien.  J’étais ensevelie par la quantité d’informations (de qualité très inégale) que l’on pouvait trouver sur Internet (soyons honnête, c’est le bordel complet).
Alors je me suis tournée vers ma source d’information favorite : les livres (et ma propre personne).  J’ai commencé par me demander ce que, moi, j’aimais dans ma vie profane.  Je suis partie de là pour voir s’il y avait des pratiques spirituelles qui y étaient relié, si quelqu’un avait un peu défriché le terrain avant moi.  Et oui.  Peu importe ce que vous aimez, il y a sûrement quelqu’un qui l’a utilisé dans une optique sacrée, si j’en juge par le nombre de page web que j’ai consulté.  Le « self-publishing » a aussi explosé avec l’arrivée du e-book et on trouve sur le marché un bon nombre de livre (certains très courts, à peine plus qu’un feuillet) sur les expérimentations faitent par des païens.  C’est de la UPG (unverified personnal gnosis), mais c’est un bon point de départ (voir F comme dans Fluffy).  Il y a aussi quelques livres qui constituaient de vrais mines d’or d’idées, comme les Magical Almanac de Llewellyn.  Ces livres proposent de courts articles sur plusieurs, plusieurs sujets qui font de bon points de départs pour l’exploration.  Je suggère de ne pas lire le livre d’un coup, mais de lire un ou deux articles par jour, juste avant le coucher par exemple, pour nous laisser le temps de réfléchir, de les intégrer et de voir lesquels éveillent notre curiosité.  Il existe aussi plusieurs bonnes revues accessibles par le net ou la poste.  Chez nous, nous avons entre autre le Soleil de Minuit qui est publié gratuitement tous les 3 mois.  Et quand c’est possible, utiliser les ressources des bibliothèques publiques.  Plus il y a de livres sur le paganisme qui sont empruntés, plus il y en aura d’achetés.  


Bref, voici mes petites étapes pour résoudre la panne d’inspiration.

1- Savoir ce qu’on aime dans la vie (c’est l’étape la plus longue)
2- Trouver ceux qui ont utilisé cet intérêt dans leur pratique avant nous (Ben, oui, il y en a.  Oui, ça se peut qu’il n’y ait que trois autres personnes dans le monde qui créent des statues de Déesses avec des bananes, mais c’est 2013.  Ils sont sur le net)
3- Lire, mais pas trop.  C’est lourd quand on est en panne, ça décourage.
4- Essayer
5- AVOIR DU PLAISIR
6- Lire plus
7- « Fais-le ou ne le fais pas… Il n’y a pas d’essai. » Fini le niaisage, on s’y plonge. 

Si c’est plate, si on arrive au bout de notre intérêt, recommencer l’étape 1


Pendant que je figurais l’étape 1, faire des petits gestes dans ma vie profane pour souligner les événements sacrés m’a beaucoup aidé.  J’ai établis plusieurs traditions culinaires pour les jours de sabbats.  C’était facile de trouver des recettes liées avec les différents sabbats et comme j’allais cuisiner de toute façon, aussi bien combiner les deux.  Ma plus grande réussite fut le Pain du soleil qui revient que je fais à Imbolc.  Mon mari est très au courant de la date de Imbolc.  C’est son festival préféré, parce-que… Pain du soleil qui revient.  Étrangement, ce moyen qui ne devait servir qu’à garder ma connexion avec le cycle des saisons est devenu un pilier de ma pratique.  Il m’a permis de toucher au Kitchen Witching et à prendre pleinement conscience des particularités des saisons de l’endroit où je vis.  J’adaptais mes recettes en fonction de ce que je pouvais trouver localement.  J’ai aussi adapter mes rituels des sabbats à ces particularités quand je m’y suis remis.  Même les plus petits pas peuvent mener à une découverte importante. 

Je vous propose un petit concours, j'ai trois Magical Almanach d'années passées et j'en offre un aux trois premières personnes qui laisseront une réponse à ce billet.  Ce sont des copies usagées, dont une qui provient d'une bibliothèque publique et ils sont en anglais.  Ce concours n'est ouvert qu'aux Canadiens et aux Américains.  
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Most of us try to have a regular practice, we aim toward a daily practice.  For some of us, a way used to achieve regular practice is repeating some elements: celebrating sabbats and esbats for example.  We experiment, find what works, what makes us rise and we do it again and again.  With profane life that can take over sacred life, these repeating actions can become the only actions we do.  With time we become blasé, magic loses its sense and we are longing for something new.  Yes, but what?  We tell ourselves « today, I will create a new ritual » or « tonight is the Full Moon, I will celebrate it”.  We sit before our books, surrounded by our tools, we may even have lighted incense and… 4 hours later, you are still there, 40 thousands books opened around us, but nothing is written on this beautiful white paper we hold in our hand (or on your laptop or tablet, but it is way less romantic.).  Or we are reading on paganism and we come across two million subjects we could explore, but none are easily affordable, or worst, none genuinely interest us.  We want our lives to reflect our awe and our reverence for our goddesses, gods, spirits (…) but slowly but surely, because of our disinterest for worn out rituals, the closest we are to it, is being active on pagan Facebook groups. 

Let me reassure you, even if there are exceptions (and we all know at least one and always compare ourselves with her/him), most people spend more time searching for what to do (and getting stuck) then actually doing any ritual.  And with time and practice, it gets easier to see the sacred within the profane, which reduces the need for rituals (even completely for some people.  But not me!  ;)  )

I was hit with this boredom a few years ago.  Nothing I was doing was fulfilling anymore, I did not feel like doing any of it anymore.  I wanted something new, something fresh, but my research were not giving any good results.  I was overwhelmed with the amount of informations (of very uneven quality) on the Net (let’s be honest, it is quite a mess).
So, I turned to my favorite source of info: books! (and myself ;)  ).  I started by asking myself what I liked in my profane life.  I went from there to see if there was any spiritual practices related to my interests, if anyone had stared the work before me.  And yes, there were.  Judging by the number of web results in Google, whatever you like in your profane life, chances are, somebody uses it in a spiritual way.  With the arrival of ebooks, self-publishing has become easier and a lot of books written by pagans about their experiences are now available (some are very short, no more than 10 pages long).  It is obviously UPG, but they can be a good starting point (see F as in Fluffy).  There are also books that are a goldmine of ideas, like the Magical Almanac published by Llewellyn.  These books are a collection of very short articles on many, many different subjects.  I suggest that you do not read them cover to cover on one sitting, but that you read one or two at a time, before going to bed for example, and that you give yourself time to think about them, to see which one interests you enough to pursue the exploration.  There is also a lot of webzines (or regular magazine) that can do the same for you.  And when possible, use your public library.  The more you borrow books on paganism or paganism-friendly subjects, the more libraries will buy books about these subjects. 

So… Here are the steps I follow when I get stuck.

1- Knowing what I like in life (this is the longest step)
2- Find people who share this interest (Yes, they are there.  Yes, it is possible that only three other person who like to make goddess statuary out of bananas, but it is 2013, they are on the internet).
3- Read, but not too much.  It is tiresome and, when you are in one of those dry spell, it can discourage you.
4- Try
5- HAVE FUN
6- Read some more
7- “do or do not, there is no try”.  No more fooling around, it is time to truly dive in.

If in the end, we get bored again or if we simply reach the end of our interest, we go back to #1

As I was figuring step 1, I found that taking small actions, in my profane life to acknowledge sacred events helped a lot.  I established many culinary traditions for sabbats.  It was easy to find recipes online and as I was going to cook anyway, why not combine the two?  My biggest hit was the Bread of the returning sun, which I make at Imbolc.  Now, my husband awaits Imbolc much more than I do.  It is his favorite festival because… Bread of the returning sun.  These little recipes, which were only supposed to help me keep in touch with the cycle of seasons, became a very important part of my practice.  Through them I experimented with Kitchen Witching and I took the whole measure of the particularities of the climate in which I live in.  I adapted the recipes according to what I could find locally.  When I went back to celebrating the sabbat « properly », I also adapted my rituals accordingly with these particularities.  Even small steps can lead to important discoveries. 

And I have a small contest, I have three Magical Almanach and I will give one to the first three person to leave an answer on this message.  They are used copies and one of these comes from a public library.  This contest is open only to Canadians and Americans, sorry about that.  


H comme dans Halloween (ou la difficulté de réconcilier le profane et le sacré). / H as in Halloween (or the difficulty of reconciling profane with sacred).

(English translation below)

Mon mois préféré, c’est définitivement Octobre.  L’air est plus frais, les feuilles rougiront et tomberont dans le mois.  La vie devient calme et même les sons semblent feutrés.  En plus, c’est le mois où je vais à Salem.  En plus, Octobre culmine avec Halloween et Samhain. 

Halloween, c’est la PLUS, PLUS MEILLEURE FÊTE DE L’ANNÉE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  On se déguise, on sort la nuit, on se couche tard et, bonus, on ramasse des bonbons!  C’est aussi le moment de l’année où je peux décorer à mon goût sans que ça n’y paraisse.  Après, je peux « oublier » une ou deux décorations.  Pour toujours.  Ça pourrait arrivé.

Mais Halloween c’est aussi Samhain, le plus sacré de tous les sabbats (pour moi).  Celui où j’honore mes ancêtres, où j’accueille la Mort et où je remercie d’être encore en vie.  C’est celui où j’accompagne le Dieu Cornu dans sa mort, dans son sacrifice, où je pleure avec la Déesse. 

Comment réconcilier ces deux célébrations si différentes, surtout que les deux ont lieu le même soir?  Lors de mes jeunes et folles années, je les séparais.  Je fêtais Halloween jusqu’à ce que les enfants aient finis de passer (les ados, vous êtes des enfants quand vous passez Halloween, essayez pas.  Et c’est correct, mais venez déguisés.  Sinon vous aurez du brocoli.).  Par la suite, je m’enfermais dans ma chambre, puis plus tard mon salon, j’ouvrais mon cercle et je célébrais le sabbat.  Mon seul problème était quand j’avais un party d’Halloween le soir même de Samhain.  Je célébrais généralement après le party et ce n’était jamais à la hauteur de mes attentes.

Avec la naissance de mon fils les choses ont changé (je vous ai déjà dit que tout changeait avec un enfant?  Oh. Dans tous mes messages à date?  Êtes-vous sur?  Ben, c’est vrai.  Ce qui est étrange, c’est qu’une fois que le bébé est là, on s’en fout que ça change.  Je l’ai déjà dit aussi?).  Les cérémonies tard le soir, ben, non merci!  Je dois dormir, parce-que Petit Loup ici présent, lui, il se réveille à la même heure tous les jours.  Pis cette heure, c’est 5h30 am.  Ark.
Donc, comment on s’y prends.  Premièrement, j’ai inclus certaines pratiques plus spirituelles dans le profane, comme d’ajouter une place à la table pour les ancêtres qui veulent venir prendre un repas avec nous.  J’ai aussi la chance d’appartenir à un coven, alors j’ai célébré en coven, mais j’aurais pu appliquer à ma pratique solitaire le même raisonnement que nous avons appliqués en groupe.  Premièrement, c’est possible de réduire au minimum les activités qui sont vraiment améliorer en respectant la date exacte du sabbat.  Par exemple, lors de Samhain, le voile entre les deux mondes est plus minces, c’est pour moi le bon moment pour la divination, les messages passent mieux.  Donc, faire un tirage cette nuit-là, pour moi, est particulièrement approprié.  Je peux faire cette activité rapidement et efficacement.  L’énergie de Samhain reste pendant quelques jours, on s’est donc donné le droit de reporter notre cérémonie d’un ou deux jours.  Aussi, il est possible de profiter de cérémonies publiques qui sont offertes dans notre région.  Ce n’est pas nécessairement représentatif de ce que l’on fait dans notre pratique personnelle, mais ce sont quand même de beaux rituels.  Et en y participant, on se sauve de toute la préparation, en plus de rencontrer des gens qui nous ressemblent.  En plus, la plage horaire est fixée alors on ne reporte pas indéfiniment notre rituel pour plier du linge, faire la vaisselle et autre tâches, toutes plus palpitantes les unes que les autres, jusqu’à ce qu’il soit finalement trop tard pour entreprendre quoi que ce soit de magique. 

Ce sont de petits trucs, mais ils m’ont bien aidé.  Le plus important est de se donner la permission d’être flexible et de bien ordonner nos priorités. 

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My  favorite month is, without a doubt, October.  The air is crisp, the leaves will turn red and fall within this month.  Life becomes more calm, more relaxed, even the sounds are muffled.  And it is the month where I go to Salem.  And October culminates with Halloween and Samhain.

Halloween is the BESTEST MOST BEST HOLIDAY OF THE YEAR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  We dress up, we go out at night, we go to bed late and, bonus, we get free candies!  It is also the time of the year where I can decorate according to my taste.  And one or two pieces could be “forgotten” after the holiday.  Forever.  That may happen. 

But Halloween is also Samhain, the most sacred of the sabbat (for me).  It is the one where I honor my ancestors, where I welcome Death and give thanks to still be alive.  It is the one where I accompany the Horned God to his death, in his sacrifice, where I weep with the Goddess. 

How to reconcile both, when they happen on the same night?  In my wild years, when I was young and reckless, I would separate them and celebrate both in the same night.  I would wait until the children were done ringing my bell (teens, you are considered children when you trick or treat.  It is fine by me, but come in disguise.  Otherwise, you will get broccoli).  Then, I would lock myself in my room, and later in my living room, I would open my circle and begin my ceremony.  My only problem was when I had a party on Halloween’s night.  I would celebrate Sahmain after, but it was never as great as I had envision it.

With the birth of my son, things changed (have I ever said that having a kid changes everything?  Oh.  In every post so far?  Are you sure?  Well, it does.  But the weird thing is that once you have your kid in your arms, it does not matter.  I already said that too?).  Ceremonies late in the night are out of the question.  I need to sleep as my Little Wolf will wake up at the same time every day.  And that time is 5h30 in the morning.  Urg. 
So, how can I do this?  First, I included more spiritual practices in my profane life.  For example, I dressed the table for one more person this year, just in case any of our ancestors would like to come and eat with us.  I also have the chance to be a member of a coven, so I celebrated with them, but the same reasoning we made could be applied to my personal practice.  First, it is possible to reduce to a strict minimum what you really need to do on the exact night of the sabbat.  For example, at Samhain, the veil between the world is thinner, so it was important for me to do some divination on the exact night of Samhain.  However, the energies of Samhain linger for a while longer, so we gave ourselves the right to postpone our ceremony a few day later, on a less busy day.   It is also possible to take advantage of the public rituals in your area.  They may not be as profound as your personal rituals, but they are still meaningful.  By attending, you cut all the preparation time and you meet like-minded people.  Furthermore, the date and time is already set, so you cannot push back the time of your ritual for folding clothes or washing the dishes or any of these thrilling tasks until it is too late to do any magical work. 


These are little tricks, but they have helped me in the last year and a half.  The most important things are to give ourselves permission to be flexible and to put our priorities straight.