(English translation below)
Pas mal chacun d’entre nous fait des efforts
pour avoir une pratique régulière, nous tendons vers une pratique
quotidienne. Pour plusieurs d’entre nous, un des moyens utilisés est la
répétition de certains éléments : la célébration des
sabbats, des esbats… Après expérimentation, on trouve ce qui
fonctionne, ce qui nous soulève et on le reproduit. Avec la vie profane
qui peut prendre le pas sur la vie sacrée, il peut arriver que les
seuls actes magiques que nous fassions soient ces répétitions.
Et avec le temps, on peut devenir blasé, la magie perds de son sens et on commence à avoir envie d’autre chose. Oui, mais quoi?
On se dit « aujourd’hui, je vais faire un nouveau rituel » ou « aujourd’hui, c’est la plein lune, je vais la célébrer ».
On s’installe devant vos livres, entourés de
nos outils, on a peut-être même allumé de l’encens, et... 4 heures plus tard,
on est encore là, 40 milles livres ouverts autour de
nous, mais rien d’écrit sur ce beau papier blanc
qu’on tient à la main (ou sur votre portable ou votre tablette, mais c’est tellement moins romantique. ). Ou encore,
on lit sur le paganisme et
on rencontre deux millions de sujets qui s’offrent à
notre expérimentation, mais tout est soi hors de
notre portée soi,
pire encore, hors de notre
intérêt. On veut que notre vie reflète l’émerveillement et la révérence
que l’on a pour nos déesses, dieux, esprits(…) mais tranquillement, à
cause du désintérêt pour les rituels trop usés,
le plus proche qu’on en est, c’est de participer à des groupes Facebook
païens.
Rassurez-vous, même s’il y a des exceptions (et nous en connaissons tous au moins une avec
laquelle nous ne cessons pas de nous
comparer), la plupart des gens passent beaucoup plus de temps à chercher
quoi faire (et à être bloqués) qu’à
actuellement faire des rituels. Et avec le temps
et la pratique, on voit plus facilement le sacré dans le profane, ce
qui diminue le besoin pour des rituels (parfois même complètement, chez
certains. Mais pas chez moi! ;) ).
J’ai eu une grosse période de page blanche, il y
a quelques années. Plus rien de ce que je faisais ne me tentais.
J’avais envie de quelque chose de nouveau, de frais, mais mes recherches
ne donnaient rien. J’étais ensevelie par la quantité
d’informations (de qualité très inégale) que l’on pouvait trouver sur
Internet (soyons honnête, c’est le bordel complet).
Alors je me suis tournée vers ma source
d’information favorite : les livres (et ma propre personne). J’ai
commencé par me demander ce que, moi, j’aimais dans ma vie profane. Je
suis partie de là pour voir s’il y avait des pratiques spirituelles
qui y étaient relié, si quelqu’un avait un peu défriché le terrain
avant moi. Et oui. Peu importe ce que vous aimez, il y a sûrement
quelqu’un qui l’a utilisé dans une optique sacrée, si j’en juge par le
nombre de page web que j’ai consulté. Le « self-publishing »
a aussi explosé avec l’arrivée du e-book et on trouve sur le marché un
bon nombre de livre (certains très courts, à peine plus qu’un feuillet)
sur les expérimentations faitent par des païens. C’est de la UPG
(unverified personnal gnosis), mais c’est un bon
point de départ (voir F comme dans Fluffy). Il y a aussi quelques
livres qui constituaient de vrais mines d’or d’idées, comme les Magical
Almanac de Llewellyn. Ces livres proposent de courts articles sur plusieurs, plusieurs
sujets qui font de bon points de départs pour l’exploration. Je suggère de ne pas lire
le livre d’un coup, mais de lire un ou
deux articles par jour, juste avant le coucher par exemple, pour nous
laisser le temps de réfléchir, de les intégrer et de voir lesquels
éveillent notre curiosité. Il existe aussi plusieurs
bonnes revues accessibles par le net ou la poste. Chez nous, nous
avons entre autre le Soleil de Minuit qui est publié gratuitement tous
les 3 mois. Et quand c’est possible, utiliser les ressources des
bibliothèques publiques. Plus il y a de livres sur
le paganisme qui sont empruntés, plus il y en aura d’achetés.
Bref, voici mes petites étapes pour résoudre la panne d’inspiration.
1- Savoir ce qu’on aime dans la vie (c’est l’étape la plus longue)
2- Trouver ceux qui ont
utilisé cet intérêt dans leur pratique avant nous (Ben, oui, il y en a.
Oui, ça se peut qu’il n’y ait que trois autres personnes dans le monde
qui créent des statues de Déesses avec
des bananes, mais c’est 2013. Ils sont sur le net)
3- Lire, mais pas trop. C’est lourd quand on est en panne, ça décourage.
4- Essayer
5- AVOIR DU PLAISIR
6- Lire plus
7- « Fais-le ou ne le fais pas… Il n’y a pas d’essai. » Fini le niaisage, on s’y plonge.
Si c’est plate, si on arrive au bout de notre intérêt, recommencer l’étape 1
Pendant que je figurais l’étape 1, faire des
petits gestes dans ma vie profane pour souligner les événements sacrés
m’a beaucoup aidé. J’ai établis plusieurs traditions culinaires pour
les jours de sabbats. C’était facile de trouver des
recettes liées avec les différents sabbats et comme j’allais cuisiner
de toute façon, aussi bien combiner les deux. Ma plus grande réussite
fut le Pain du soleil qui revient que je fais à Imbolc. Mon mari est
très au courant
de la date de Imbolc. C’est son festival préféré, parce-que… Pain du
soleil qui revient. Étrangement, ce moyen qui ne devait servir qu’à
garder ma connexion avec le cycle des saisons est devenu un pilier de ma
pratique. Il m’a permis de toucher au Kitchen
Witching et à prendre pleinement conscience des particularités des
saisons de l’endroit où je vis. J’adaptais mes recettes en fonction de
ce que je pouvais trouver localement. J’ai aussi adapter mes rituels
des sabbats à ces particularités quand je m’y suis
remis. Même les plus petits pas peuvent mener à une découverte importante.
Je vous propose un petit concours, j'ai trois Magical Almanach d'années passées et j'en offre un aux trois premières personnes qui laisseront une réponse à ce billet. Ce sont des copies usagées, dont une qui provient d'une bibliothèque publique et ils sont en anglais. Ce concours n'est ouvert qu'aux Canadiens et aux Américains.
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Most of us try to have a regular practice, we aim toward a daily practice. For some of us,
a way used to achieve regular practice is repeating some elements: celebrating sabbats and
esbats for example. We
experiment, find what works, what makes us rise and we do it again and
again. With profane life that can take over sacred life, these
repeating actions can become the only actions we do. With
time we become blasé, magic loses its sense and we are longing for
something new. Yes, but what?
We tell ourselves « today, I will create a new ritual » or « tonight is the Full Moon, I will celebrate it”.
We sit before our books, surrounded by our tools,
we may even have lighted incense and… 4 hours later, you are still there, 40 thousands books opened around
us, but nothing is written on this beautiful white paper
we hold in our hand (or on your laptop or tablet, but it is way less romantic.). Or
we are reading on paganism and
we come across two million subjects we could explore, but none are easily affordable, or worst, none genuinely interest
us. We want our lives to reflect our
awe and our reverence for our goddesses, gods, spirits (…) but slowly
but surely, because of our disinterest for worn out rituals, the closest
we are to it, is being active on pagan Facebook
groups.
Let me reassure you, even if
there are exceptions (and we all know at least one and always compare
ourselves with her/him), most people spend more time searching for what
to do (and getting stuck) then actually doing
any ritual. And with time and practice, it gets easier to see the
sacred within the profane, which reduces the need for rituals (even
completely for some people. But not me! ;) )
I was hit with this boredom a
few years ago. Nothing I was doing was fulfilling anymore, I did not
feel like doing any of it anymore. I wanted something new, something
fresh, but my research were not giving any good
results. I was overwhelmed with the amount of informations (of very
uneven quality) on the Net (let’s be honest, it is quite a mess).
So, I turned to my favorite
source of info: books! (and myself ;) ). I started by asking myself
what I liked in my profane life. I went from there to see if there was
any spiritual practices related to my interests,
if anyone had stared the work before me. And yes, there were. Judging
by the number of web results in Google, whatever you like in your
profane life, chances are, somebody uses it in a spiritual way. With
the arrival of ebooks, self-publishing has
become easier and a lot of books written by pagans about their
experiences are now available (some are very short, no more than 10
pages long). It is obviously UPG, but they can be a good
starting point (see F as in Fluffy). There are also books that are a
goldmine of ideas, like the Magical Almanac published by Llewellyn.
These books are a collection of very short articles on many, many
different subjects. I suggest that you do not read
them cover to cover on one sitting, but that you read one or two at a
time, before going to bed for example, and that you give yourself time
to think about them, to see which one interests you enough to pursue the
exploration. There is also a lot of webzines
(or regular magazine) that can do the same for you. And when possible,
use your public library. The more you borrow books on paganism or
paganism-friendly subjects, the more libraries will buy books about
these subjects.
So… Here are the steps I follow when I get stuck.
1- Knowing what I like in life (this is the longest step)
2- Find people who share this interest (Yes, they are there. Yes, it is possible that only three other person who like to make goddess statuary out of bananas, but it is 2013,
they are on the internet).
3- Read, but not too much. It is tiresome and, when you are in one of those dry spell, it can discourage you.
4- Try
5- HAVE FUN
6- Read some more
7- “do or do not, there is no try”. No more fooling around, it is time to truly dive in.
If in the end, we get bored again or if we simply reach the end of our interest, we go back to #1
As I was figuring step 1, I found that taking small actions, in my profane life
to acknowledge sacred events helped a lot. I established many
culinary traditions for sabbats. It was easy to find recipes online and
as I was going to cook anyway, why not combine the two? My biggest hit
was the Bread of the returning sun, which
I make at Imbolc. Now, my husband awaits Imbolc much more than I do.
It is his favorite festival because… Bread of the returning sun. These
little recipes, which were only supposed to help me keep in touch with
the cycle of seasons, became a very important
part of my practice. Through them I experimented with Kitchen Witching
and I took the whole measure of the particularities of the climate in
which I live in. I adapted the recipes according to what I could find
locally. When I went back to celebrating the
sabbat « properly », I also adapted my rituals accordingly with these
particularities. Even small steps can lead to important discoveries.
And I have a small contest, I have three Magical Almanach and I will give one to the first three person to leave an answer on this message. They are used copies and one of these comes from a public library. This contest is open only to Canadians and Americans, sorry about that.