jeudi 28 février 2013

D comme dans druide (D as in druid)

English translation below


Pendant mon congé de maternité j’ai découvert le merveilleux monde des podcasts.  Mon préféré est probablement Druidcast, le podcast de l’OBOD (Order of Ovates, Bards and Druids).  Au fur et à mesure des épisodes, plus j’en apprenais sur le druidisme de l’OBOD plus je sentais une forte attirance, comme s’il y avait littéralement un fil entre mon cœur et l’OBOD et que ce dernier tirait sans cesse dessus. 

C’est le mélange d’étude théorique et d’expérience pratique qui m’apparait le plus excitant dans ce programme.  Je suis quelqu’un de très académique.  J’ai beaucoup d’expérience, mais c’est très rare que je me lance dans quelque chose sans avoir fait beaucoup de recherche, sans avoir beaucoup lu.  Je suis une scientifique, alors quand on avance des faits historiques, j’ai besoin de référence, d’un point d’appui.  Une des choses qui m’irritent le plus au monde, c’est la pseudo-science et par extension la pseudo-histoire (quand une personne écrit quelque chose avec peu/pas/des très faibles preuves et est ensuite citée par quelqu’un d’autre qui est à son tour cité et soudainement on a une théorie basées sur « plusieurs livres/articles ».  En fait tout ce que l’on a, c’est une faible recherche qui ne devrait jamais avoir eu autant de rayonnement.) 

À écouter les différents intervenants sur le podcast (qui ne sont pas tous membre de l’OBOD, par contre), j’ai été à même de réaliser qu’il y avait une base d’experts très solide dans l’OBOD (ou qui étaient considérés comme suffisamment sérieux pour être entendu suyr le podcast).  Ceci me donne confiance que les parties historiques du programme sont assise sur de bonnes bases.  Évidemment, pas aveuglément.  Il est vital de garder son esprit critique quand on lit quoique ce soit, mais particulièrement quand c’est quelque chose qui sera intégré dans notre spiritualité.  J’avais vraiment envie de devenir membre de l’OBOD.  Il y avait plusieurs choses qui m’en empêchait par contre.  Premièrement, je suis en ce moment impliquée dans un cheminement spirituel qui traine en longueur et je dois le terminer.  Deuxièmement, il y a aussi un autre programme qui m’intéresse et je sais très bien que je peux jongler deux programmes de front, mais pas trois.  Troisièmement, il y a des coûts au programme de l’OBOD, une trentaine de dollar par mois et c’est le même montant pour l’autre programme qui m’intéresse.  Je peux me permettre un seul des deux à la fois.  Il y avait donc des choix qui s’imposaient.  En lisant plus sur l’OBOD, j’ai réalisé que comme l’OBOD est un ordre spirituel et non religieux, il y avait des gens de plusieurs confessions qui étaient druide.  C’est peut-être ma seule chance de travailler avec mon mari sur un plan spirituel.  Les probabilités que ça fonctionne sont minces, mais ça vaut la peine d’essayer.
J’ai donc commandé les documents d’introduction et je les attends impatiemment. 

En attendant que ces documents arrivent, j’ai fait quelques recherches sur d’autres groupes druidiques qui existent.  Et il y en a beaucoup!  Le plus gros en Amérique est l’ADF, suivi probablement de l’AODA.  Il existe aussi BMDO et l’ADO.  Si mon mari ne désire pas entreprendre ce cheminement avec moi, je me tournerai peut-être vers un autre ordre.  Il faut que je fasse plus de recherche.  Il y a des similitudes entre chaque ordre et des différences aussi.  Je dois vraiment prendre le temps de bien choisir le programme qui me convient le mieux.    L’OBOD n’est pas le seul groupe celtisant, et en plus, ça peut être intéressant d’avoir un programme spirituel basé sur ce qui se passe sur notre continent plutôt que sur ce qui c’Est passé en Europe (sans pour autant l’évacuer, le druidisme y est quand même né). 

Ces groupes offrent tous des programmes de formation et certains à des coût beaucoup moindre que l’OBOD.  Il faut cependant garder en tête que l’OBOD envoi ses fascicules de formation par la poste, qu’il est possible de l’avoir en CD, que certains CD sont envoyés avec les fascicules et que les fascicules sont offerts dans plusieurs langues dont le français, ce qui est un grand avantage pour certains d’entre nous du Québec, qui ne parlons et lisons que cette seule langue.  Par exemple, il coûte 25$ par année pour être membre de l’ADF.  Il n’y a pas de coût supplémentaire pour la formation.  L’AODA charge 50$ pour commencer leur programme puis 100$ supplémentaires à chaque degrés (il y en trois) et ne charge rien pour le programme de clergé qui suit ces trois niveaux.  L’ODA ne semble pas offrir de programme de formation, mais c’est aussi gratuit d’en devenir membre.  Par là, il est possible de rencontrer d’autres membres e l’ordre et peut-être même un mentor.  BMOD a des cours gratuits et une formation payante.  Les trois premiers degrés coutent 10 dollars (US) par mois pendant 12 mois chacun.  Les cours de bardes, ovates et druides n’ont pas de prix indiqués sur le site web, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont gratuits. 

Si vous pensez que le druidisme est pour vous, je vous encourage fortement à aller faire le tour des différents ordres pour découvrir lequel vous convient le mieux.  Je mets les liens entre la section francophone et anglophone, comme d’habitude.  Et si les cinq grands ordres que je vous ai présenté ne vous convienne pas parfaitement, vous pouvez aller éplucher toutes vos possibilités sur le site du Druid Network. 

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Order of Ovates, Bards and Druids (OBOD) : http://www.druidry.org/

A Druid Fellowship (ADF): http://www.adf.org/core/

Ancient Order of Druids in America (AODA): http://aoda.org/index.html

Black Mountain Druid Order (BMDO): http://bmdo.org/


The Druid Network :  http://druidnetwork.org/en/

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While in maternity leave. I discovered the fabulous world of podcasts.  My favorite is probably Druidcast, the OBOD’s podcast (Order of Ovates, Bards and Druids).  As I listened to one episode after another, while I was learning more and more about OBOD’s druidism I could feel myself being drawn to the order.  Like if there was a thread between my heart of the order and it was constantly tugging on it.

It’s the mix of strong theorical studies and practical experience that seems the most exciting in this program.  I am very academic.  I do have a lot of experiences, but it is very rare that I throw myself on a path without having made a lot of research, without having read a lot.  I am a scientist, so when someone states historical facts, I need to see your references, I need to see on what you base what you are saying.  One of the most irritating thing in the whole word is pseudo-science and by extension, pseudo-history.  (You know, when someone states something with little, no or weak evidence and this person is cited by another, who is cited by a third person and suddenly you have a theory supported by “many books/articles/research”.  But all there is, is a really weak research that should never have reached this level of fame.)

While listening to the different speakers on the podcast (which were not all from OBOD, mind you), I began to realise that there were solid experts in the order (or who were considered serious enough to be heard on the podcast).  This gives me confidence that the historical facts used in their learning program have strong foundations.  Not blindly, of course.  It is vital to keep a critical mind while reading anything, but it is even more so when you intend to include it in our spirituality. 
I really wanted to be part of the order, but there was some things in my way.  First, I am already part of a spiritual learning program and have been for a while.  I really need to finish it.  Secondly, there is another learning program that I am interested in.  I know that I can deal two programs at the same time, but not three.  Thirdly, the OBOD’s program costs 30 dollars per months for 12 months (but you can take more than 12 months to finish the degree and have not to pay on the extra months), the same as the other interesting program.  I can afford only one.  It is clear that I have to choose between the two.  However, as I was reading about OBOD, I realized that since it was a spiritual path and not a religion, there were people from very different backgrounds that were becoming druids, including Catholics.  That could be my only chance to embark on a spiritual journey with my husband.  It is only a slim chance, but it is worth a try.  I have ordered the introductory documents and am currently waiting for them to arrive. 

While waiting on the documents, I researched other druidic groups.  There are a lot!  The biggest one in America is ADF (A Druid Fellowship), probably followed by the AODA (Ancient Order of Druid in America).  There is also the BMDO (Black Mountain Druid Order) and ADO (Avalon Druid Order) that seem pretty strong.  If my husband do not want to become a member of OBOD, I may become a member of another order.  I need to do more research, really.  There are incredible similitudes between the orders, but there are a lot of differences also.  I need to take the time to find which order is the best for me.  OBOD is not the only group with roots in the celtic cultures, but I would be interested to learn from a tradition that has more roots on our continent than in Europe (although it must still have some, since it where the druids originated). 

These groups offer training programs and most are cheaper than OBOD’s.  One has to keep in mind that OBOD sends its booklets by mail. You can have the lessons on CD and they do send CDs at time with your written lessons.  Also, the booklets are translated in my languages, which can be very interesting for someone who has only a limited understanding of English.  Let’s look at the cost of some of the training programs.  ADF has a membership cost of 25$ per year.  This covers the cost of the lessons.  AODA charges 50$ for the first part of their program, for each additional degrees (there are three), you have to pay another 100$.  They also have clergy training that you can take up after your three degrees and this one costs nothing.  There is no formal training program with AOD, but the membership is free.  Through them, you can find other members and maybe even a mentor.  BMOD had free and paying courses.  The three first paying degrees cost 10$ per month for 12 months each.  Their bard, ovate and druid degree have no cost listed on their website, but it does not mean that it is free. 

If you think druidism is for you, I encourage you to take a careful look at what all the different orders can offer you.  The links to the ones I have talked about are just above the English section.  If the five orders I presented here have not what you seek, you can always check the many, many entries listed on the Druid Network website.

vendredi 8 février 2013

C comme dans Candlemas, Cunningham et Charge de la Déesse. (C as in Candlemas, Cunningham and Charge of the Goddess)

English translation below

Candlemas ou plutôt Imbolc ici.  

Un des sabbat les plus fêté chez nous, devancé seulement par Samhain et Yule.  Nous sommes clairement des personnes du froid!  Ou plutôt, nous n’en sommes pas du tout et on fête pour repousser le froid.  ;)
J’aime tout particulièrement ce sabbat, car il symbolise le retour du soleil et il coïncide avec le moment où on remarque vraiment que les jours allongent.  On sort dehors après une journée de travail et il ne fait plus nuit, on peut rester un peu plus longtemps dehors avant que le froid nocturne nous morde les joues et les oreilles.  En même temps, il amorce le mois le plus froid, le mois qui apparait le plus long, même s’il compte rarement plus de 28 jours.  Imbolc, c’est comme une grande inspiration avant d’entreprendre un défi qu’on sait difficile, voire pénible.  Peut-être que je l’aime aussi à cause du lien avec la déesse Brigid, une déesse celte du feu, de la création et de la guérison.  Je ne la connais pas beaucoup, mais mes contacts avec elle ont toujours été doux.  Je la sens très protectrice, comme une mère.  D’ailleurs, on dit qu’elle assiste les femmes lors de leur accouchement et qu’elle protège les grossesses.  Je l’ai toujours vu comme un soleil : Feu et Lumière.  À Imbolc, elle incarne l’espoir des jours plus cléments.  
Mon intérêt pour Imbolc m’a poussé avec le temps à établir différentes traditions, surtout culinaires.  Et du même coup, c’est devenu le sabbat préféré de mon mari.  Hahem.  Comme quoi, on attrape vraiment un homme par son estomac.  La veille d’Imbolc, je prépare le « Pain du Soleil qui revient » qui est en grande, grande partie responsable de l’affection de mon mari pour cette fête.  Il prend du goût en vieillissant, alors interdiction d’y goûter avant le 2!  Comme repas, nous mangeons des crêpes dont la forme ronde et dorée rappelle le soleil.  Je ferme toutes les lumières et on s’éclaire qu’avec (beaucoup) de chandelles.  Une ambiance magique est créée, une ambiance qui porte à prendre le temps de savourer, de rire, de parler.  C’est une célébration simple et où tout le monde peut participer. 
J’ai aussi une pratique plus profonde à Imbolc.  Généralement, je fais une méditation devant une chandelle pour faire le point sur ma vie, sur ma pratique aussi.  Je fais aussi une divination dans la flamme d’une bougie.  J’écoute, j’attends.  L’Univers a souvent un message pour moi.  L’hiver, c’est le moment où je suis le plus centrée sur mon intérieur.  C’est la saison de l’introspection, la vie tourne plus lentement et c’est bien comme ça.  À Imbolc, je suis généralement prête à recevoir un grand message.  Il vient souvent, il me surprend rarement.  Quand je suis surprise par le message, je sais que j’ai encore du travail à faire sur moi-même et que je suis loin de sortir de l’hibernation.  Heureusement, j’ai encore un mois de glace et de vent devant moi. 

Alors, avec tous ces beaux projets, qu’est-ce que j’ai fait cette année pour Imbolc.  J’ai mouché, toussé, dormi et tenté de survivre au rhume.  Le 3 février, j’ai lu tous les compte rendus de souper de crêpes de mes amis sur FB en soupirant et en boudant.  Mon mari a finalement eu pitié de moi et m’a amener manger des crêpes au restaurant.  La fin.  ;)


Scott Cunningham

Scott Cunningham a eu une grande influence sur ma pratique et probablement sur celle de tous les Québécois de mon âge qui ont découvert le paganisme dans les années 90.  Les livres de Scott Cunningham étaient les seuls faciles à trouver sur les tablettes des librairies qui ne traitaient pas des anges et autres sujets New Age, mais juste de la Wicca.  De plus, Québécor avait publié des livre écrits pas Sperandio qui n’étaient pas beaucoup plus qu’une copie à peine modifiée des écrits de Cunningham.  J’ai commencé mon cheminement avec Cunningham comme mentor et je suis retournée vers lui à plusieurs reprises au cours de mon cheminement, même après que j’aie abandonné la Wicca pour une approche néo-païenne plus générale de ma spiritualité.   
Cunningham est un Wiccan a vécu de 1956 à 1993 et il a écrit plusieurs livres dont Wicca: A Guide for the Solitary Practitioner et Living Wicca: A Further Guide for the Solitary Practitioner (tous deux traduits en français). 
Ce que j’ai le plus aimé chez Cunningham, c’était son grand respect des différentes cultures.  Quand il s’inspirait des pratiques de d’autres peuples, il donnait toujours le crédit.  Il disait aussi qu’on ne pouvait pas comprendre complètement les pratiques de d’autres peuples, car ce n’était pas notre culture.  Les gestes peuvent résonner en nous, mais ils ne sont pas les nôtres et il faut les traiter comme des emprunts et les incorporer dans notre système de croyance sans essayer absolument de reproduire ce qui se fait dans la culture d’origine.  Je suis tout à fait d’accord avec lui et c’est une des choses qui me tient le plus à cœur.  C’est une chose de trouver les rituels des amérindiens beaux et qu’ils nous parlent.  Après tout, ces rituels appartiennent à la terre où nous vivons depuis des générations, mais nous ne sommes pas, et ne seront jamais, des Amérindiens.  Nous n’avons pas vécu ce qu’ils ont vécu, nous sommes d’une lignée ancestrale différente et à cause de cela nous ne pourrons jamais comprendre et vivre les cérémonies complètement comme elles devraient l’être.  Ça ne les empêche pas d’avoir une résonnance et un pouvoir sur nous aussi, cependant.  Il faut juste les traiter avec respect et faire attention à ne blesser personne.   
Comme j’ai dit, Scott Cunningham fut mon premier mentor.   Ce fut le premier à me donner des outils pour explorer la Déesse.  Mes premiers rituels furent fait avec ses mots.  Il donnait des explications simples et concises, suffisante pour comprendre ce que je faisais, mais pas assez pour satisfaire ma curiosité.  Il était le commencement, mais pas la fin.  Il présentait des rituels simples et remplis de symboles .  Il était sain et généreux et ses écrits le reflétait.  Il écrivait souvent de nous faire confiance et de ne jamais faire ce qui nous semblait mal.  Grâce à lui, j’ai toujours pu avancer avec confiance dans la paganisme, lui comparant mes auteurs/professeurs.  Quand quelque chose clochait, je le décelais rapidement.  Quand j’ai enfin rencontrer des « vrais » personnes sur la même voie que moi, j’ai pu utiliser le même système de valeur pour juger leurs contributions à ma pratique. 

Avec le temps, je me suis rendue compte que je n’étais pas Wiccane, mais la Wicca constitue le fondement de ma pratique.  Cet homme m’a donné des bases solides sur lesquelles j’ai pu bâtir. 


The Charge of the Goddess par Doreen Valiente.

J’ai toujours trouvé ce texte beau, mais sans jamais vraiment accrocher.  Jusqu’à il y a environ 1 mois où j’ai découvert la version mise en chanson par Chalice and Blade.  J’en ai des frissons et souvent des larmes aux yeux. 
Pour la découvrir passez par l’épisode 100 de Wigglian Way, dans les 10 dernières minutes je dirais, il y a une version live (un excellent podcast canadien, en passant, mais ne vous fiez pas à cet épisode, ils sont moins « sur le party » habituellement).
Et après, allez l’acheter ici (piste 7) :  http://www.cdbaby.com/cd/chaliceandblade

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Candlemas or rather Imbolc in my household.

One of the most celebrated sabbat, surpassed only by Samhain and Yule.  We truly are of the cold.  Or maybe not, and we celebrate to keep it outside.  ;)

I really like this sabbat, as it symbolizes the return of the sun and coincides with the time where I really realize that the days are getting longer.  When I go out after work, there is still light, we can stay a little while longer before the nighttime cold bites our cheeks and our ears.  At the same time, it is the beginning of the coldest month of the year, the longest month even if it rarely has more than 28 days.  Imbolc is a deep breath before diving into a hard time.  Maybe I like this sabbat as much because of its link to the goddess Brigid, a celtic goddess of fire, creation and healing.  I do not know her that much, but all my contacts with her have been gentle and kind.  I feel her as a protective Mother.  After all she assist women in labour and protect pregnancy.  I see her as a Sun: fire and light.  At Imbolc, she is the hope for more pleasant days.  

My interest for Imbolc have driven me to establish many traditions, mainly culinary.  This *may* have something to do with Inbolc being my husband’s favorite sabbat.  Hahem.  We really do get men by the stomachs.  The day before Imbolc, I bake the « bread of the returning sun » which may be solely responsible for my husband’s love of Imbolc.  It tastes better the next day, so it is forbidden to “sample” it before the 2nd.  
We eat crepes for supper.  The round and golden shape reminds me of the sun.  I close all the lights and we light (a lot) of candles.  It creates a magical ambiance in which we like to take our time, talk and laugh.  It is a very simple celebration in which everybody can participate.
There is also a deeper element to my practice at Imbolc.  I normally meditate before a candle to reflect on where I am in my life.  I also do a divination in the flame.  I listen and I hear.  The Universe often has a message for me.  Winter is the time where I am most centered on my innerself.  It is the season for introspection, life is going on more slowly and it feels good.  At Imbolc, I am generally ready to receive a big message.  It comes often and I am rarely surprised by it.  When I am surprised by the message it means I am not ready to get out of hibernation yet.  Which is good since I still have a month of ice and wind before me.  

So, with all these great projects, what did I do this year for Imbolc?  I sneezed and blown my nose and slept and tried to survive my cold.  On February 3rd, I sighted and sulked while reading my FB friends accounts of their crepes supper.  My husband finaly took pity on me and took me to a restaurant to eat crepes.  The end.   ;)


Scott Cunningham

Scott Cunningham had a big influence on my practice and probably on most of the Quebecois of my age that discovered paganism in the 90s.  Scott Cunningham’s book were the only ones readily available in bookstores that were not talking about angels and other New Age topics, but only about Wicca.  Remember that was at the very beginning of internet and most of us did not have access to it.  In French, Québécor had also published books by Spérandio which were more or less a translation of Cunningham’s.  He did add and retrieved a few things, but some paragraphs could be found as is in Cunningham’s books. 
I started on my path with Cunningham as my mentor and I went back to him often, even after I had abandoned Wicca for a more general neo-pagan approach to my spirituality. 
Scott Cunningham lived from 1956 to 1933 to and wrote many books including Wicca: A Guide for the Solitary Practitioner et Living Wicca: A Further Guide for the Solitary Practitioner (tous deux traduits en français). 
What I liked most about Cunningham was his very respectful approach to traditions from other cultures.  He was well aware that some rituals from other cultures could appeal to us, whether it was native american’s, indian’s or any other’s practices.  When he was inspired by these practices, he always gave credit and always warned about the dangers of cultural appropriation.  The ceremonies can feel right to us, we may even try them for ourselves but they are not ours.  We have to treat them as a loan and incorporate them in our belief system without trying to do exactly the same thing as someone from the original culture would do.  This is something with which I deeply agree.  It is one thing to be drawn to a First Nations’ ceremony, after all these rituals belong to the earth on which we have been living for generations.  However, we are not and never will be of the First Nations.  We have not live what they have, we are from a different ancestral lineage,  and therefore will never be able to fully understand the ceremonies as they are meant to be felt and understood.  It does not mean that they will not have any resonance with us or no power.  It just means that they have to be treated with respect.  
As I said, Scott Cunningham was my first mentor.  He was the first one to give me tools to explore the Goddess.  My first rituals were made with his words.  He was giving simple and concise explanations which were always enough to understand what I was doing, but never enough  to quiet my curiosity.  He was the beginning but not the end.  His rituals were simple and filled with symbols.  From his book, I felt that he was a very generous man and had a sound mind.  He was writing often to trust ourselves and to never do things that felt wrong.  Thanks to him, I have always been able to progress with confidence on my path, comparing my teachers/authors with him.  When something was off, I could see it rapidly.  When I met “real” pagans, I was able to use the same value system to judge their contributions to my spirituality.  
In time, I realized I was not a Wiccan, but Wicca is still the foundation of my practice.  This man gave me solid bases on which I have been able to build.  


Doreen Valiente’s charge of the Goddess.

I always like this text, but it never really stuck with me…  Until about a month ago, when I discovered Chalice and Blade’s version, a magical song that gives me goosebumps and the occasional teary eye. 
To discover it, go to the episode 100 at xx:xx minutes of the Wigglian way.  (An excellent Canadian podcast by the way, but do not judge it solely on this episode, they are normally less intoxicated.  One hundred episode is a good reason for a little drink, though ;)  ).
After you listen to it, go here and by the song (track 7):  http://www.cdbaby.com/cd/chaliceandblade