vendredi 4 avril 2014

Une sorcière au Dollorama

Ah! Le Dollarama, antre de la sorcière un peu cheap ass, heu, je veux dire grande chercheuse d'aubaine...  
Tout le monde sait que l'on peut y retrouver quantité d'items intéressants pour la décoration de notre autel, particulièrement lors des sabbats qui concordent avec les fêtes célébrés dans la vie profane comme Yule/Noël et Ostara/Pâques.  On peut aussi y trouver des chandelles de toutes les couleurs, du matériel pour créer notre Livre des Ombres et quantité d'autres trucs.
La dernière fois que j'y suis allée, j'ai pris le temps de bien remarqué ce qui pouvait servir dans ma pratique spirituelle.  J'ai pris quelques photos pour vous les partager.

D'abord, en plus des chandelles régulières, lampion et pilier, on peut en trouver plusieurs autres sortes qui peuvent servir.  Dans la section de décorations de fête, on trouve de petites chandelles de couleur qui peuvent servir pour des rituels rapide, il y en a même des noires dans un emballage de la LNH!  On retrouve aussi des chandelles qui brûlent avec une flamme de couleur, ce qui peut être intéressant.  En plus c'est clairement magique, c'est écrit sur le paquet. ;)










On y trouve aussi des recharges pour les chandelles en verre, des chandelles à l'effigie de certains saints et de diverses incarnations de Jésus.
Pour continuer à jouer avec le feu, il y a un produit qui colore les flammes d'un feu de camp, ou pour les moments où l'utilisation du feu ne serait pas sécuritaire, il y a une petite lanterne qui contient une "bougie" électrique.  C'est joli et assez bien fait (et 3$).  On y trouve aussi plein de briquets et d'allumette.





Pour la création de produits, il y a toute sorte de ressource.  J'ai ressencé du sel de mer et du sel d'epsom pour la création de sel de bain ou de sel de cuisine (juste le sel de mer, évidemment).  On trouve de l'huile d'olive que je ne mangerais peut-être pas, mais qui est amplement suffisante pour faire macérer des herbes dans le but de les transformer en baume.  Il y a aussi une multitude d'épices qui peuvent être utilisés en kitchen witchery ou autre.






Dans l'indigeste, on trouve de l'argile qui sèche à l'air libre pour créer pendantifs, talismans, runes... ainsi que de jolis sacs en tissus pour les ranger.  Vous ne croyez pas être capable de créer ces items?  Qu'à cela ne tienne, ils ont des revues pour vous initier aux technique.  :)




On trouve aussi une panoplie de petits pots et bouteilles pour ranger ces herbes, encens, bains, baumes, vinaigres, huiles, sels magiques, etc.  En plus des traditionnels pots à épices, on peut trouver certains petits, petits pots et bouteilles des plus mignons!






Et un petit tour dans l'allée de l'animalerie nous fait découvrir quelques intéressantes options d'offrandes biodégradables.

Avec un peu d'imagination, on peut trouver plusieurs façons de se simplifier la vie, de l'embellir ou de se dépanner


jeudi 27 mars 2014

Critique du livre Lune Rouge de Miranda Gray

Ok, c’est le dernier message qui porte sur les menstruations/ménopause pour un bout.  Je pense que j’ai fait le tour de ma réflexion.  ;)
 Je voudrais finir mon triptyque de menstruation en faisant la critique du livre Lune Rouge de Miranda Gray.  Je connaissais déjà Miranda Gray pour avoir participé à une de ses bénédictions de l’Utérus,  que j’avais beaucoup aimé.  J’avais déjà loué son livre à la bibliothèque, mais je n’avais pas passé au travers.  Lors de ma deuxième tentative, je me suis rendue jusqu’au bout, mais ça m’a pris deux mois.  Ce livre n’est pas un livre qu’on lit chapitre après chapitre, c’est un livre qu’il faut mettre de côté de temps en temps pour pouvoir laisser pénétrer ce qu’on y lit.  C’est un livre où sont proposés plusieurs exercices et de faire ces exercices rends probablement la lecture beaucoup plus fluide.  Je n’ai pas pu prendre tout le temps que je voulais avec le livre, car évidemment il y avait une date limite pour le retour à la bibliothèque.  C’est un de mes regrets.
 Je vais commencer par les « défauts » de ce livre pour qu’on puisse passer à autre chose.  D’abord, certaines images sont un peu quétaines (culcul si des gens d’outre-mer me lisent), surtout dans le conte du début.  Malgré tout, j’ai eu quelques sanglots à certains moments du conte qui coïncidaient avec les phases dans lesquelles je me trouvais.  Donc, malgré que ce soit très à l’eau de rose, ça marche.  C’est donc un défaut-pas-un-défaut.  Ce qui m’a le plus agacé, c’est ce que j’appelle la « pseudohistoire ».  Quand on parle de « dans le temps les femmes vivaient leurs règles de telle manière », « avant le pouvoir de la femme lié à son cycle menstruel était reconnu et vénérer », bien, j’ai besoin qu’on cite des sources.  Que je sache, mais je n’ai pas la science infuse, l’histoire de la femme est très mal connue, sinon inconnue.  La plupart de nos sources historiques ont été écrites par des hommes, avec une perspective d’homme.  Le cycle menstruel (et souvent les femmes en général) n’avait aucune importance pour eux.  Il aurait pu y avoir une classe complète de prêtresses ou de prêtres du sang et il ne leur aurait pas consacré deux lignes ou encore, aurait interprété leurs actions avec l’œil de l’homme dominant.  En plus, elle ancre très peu de ses commentaires historiques dans une culture particulière, ce qui mène la lectrice à croire que les cultures féminines ont un jour été uniformes sur toute la Terre, ce qui est improbable.  Normalement, le manque de références de ce genre est suffisant pour me faire décrocher, mais pas pour ce livre. 
 C’est un livre incroyablement complet et inspirant.  Sa description des différentes phases du cycle menstruel est incroyablement juste et comme elle fait appel aux archétypes et aux symboles, c’est possible de le comprendre sur un plan spirituel en plus du plan physique et intellectuel.  Ses exercices sont hyper intéressants et les méditations sont puissantes.  Malgré le fait que je n’ai pas pu tous les effectuer, selon mon expérience, ils doivent être efficaces.  Il faut cependant se donner le temps de bien les faire.  Par exemple, elle mentionne que la création du cadran lunaire (cadran qui permet de prendre conscience des caractéristiques de notre cycle personnel) peut s’effectuer en 4 mois environ, mais je dirais encore plus.  Miranda explique ensuite comment bien vivre notre cycle, comment l’extérioriser (autrement qu’en criant) et comment utiliser les différents types d’énergies qui se rattachent aux différentes phases.  Elle donne assez d’exemples pour tous les intérêts et tous les âges.  J’ai beaucoup aimé comment elle intègre des représentations du cycle à la vie de tous les jours.  Plusieurs de ses suggestions peuvent passer complètement inaperçues pour un œil non exercé.  Pour moi c’est un avantage, pas nécessairement pour éviter les commentaires déplacés (quoi que…), mais pour vraiment intégrer le cycle menstruel à la vie de tous les jours.  Il y a aussi chapitre pour nous guider lors des étapes importantes liées aux menstruations que ce soit la ménopause (chapitre qui m’a fait du bien d’ailleurs) ou la maternité ou les premiers saignements de notre fille, tout en tenant compte des différentes personnalités.  C’est un livre TRÈS complet, très bien étoffé, c’est vraiment un guide pour progresser.  Tout y est, il faut juste se donner le temps, et avoir la volonté, de le suivre. 
 Le cheminement complet du livre doit bien prendre au moins un an, c’est pourquoi je vous recommande chaudement de le louer à la bibli pour voir s’il vous convient, mais de l’acheter par la suite.  C’est ce que moi, je vais faire.

lundi 13 janvier 2014

Réponse

Aujourd'hui, j'ai eu l'impulsion d'aller faire un tour dans un magasin où il y a des livres usagés à vendre.  Je suis tombée sur le livre "Menopause with Science and Soul" de Judith Boice.  Je ne crois pas que j'ai été surprise une seule seconde, juste intriguée par le contenue du livre.  Dès que mes yeux se sont posés sur la tranche du livre, j'ai su qu'il était là pour moi, que c'était pour que je le trouve que j'avais eu envie d'aller faire un tour dans ce magasin.  En l'ouvrant, j'ai même réalisé que je connaissais certains noms des femmes qui avaient été approchées pour la partie plus spirituelle du livre.  Certain y verront une coïncidence, une synchronicité, j'y vois un message de la Déesse.  Je sais qu'Elle entends quand je m'inquiète, quand je suis insécure.  Aujourd'hui, j'ai su qu'à l'heure de ma ménopause, je trouverais de l'aide, je serais accompagnée, que d'autres femmes me ressemblant avait passé par là et qu'elles avaient écrit sur le sujet.  Aujourd'hui, la Déesse m'a répéter encore une fois d'avancer en toute confiance.  Elle veille sur moi et ça réchauffe mon être tout entier.  

lundi 6 janvier 2014

Menstruations

J’ai eu mes premières menstruations à l’âge de 11 ans et j’en ai maintenant 34 (ou presque).  J’ai harnaché mon cycle avec la pilule pendant 13 de ces 23 années (bientôt les noces d’argent pour toi et moi, Lunes Rouges).  Il y a 7 ans, ma pilule a cessé de fonctionner correctement et son remplacement me faisais littéralement grossir à vue d’œil (ce qui me faisais le lundi ne me faisais plus le vendredi).  J’ai eu la chance d’avoir été assez en confiance pour prendre la « chance » qu’un condom perce et que je devienne enceinte.  Je ne regrette aucunement ces 13 années, la pilule m’a permis d’être souveraine de ma sexualité, de pouvoir faire ce que je voulais avec qui je voulais sans craindre d’être attachée à cette personne si, par malheur, le condom faisait défaut.  Il reste que quand j’ai décidé d’arrêter la pilule, j’ai ressenti une véritable libération.  D’abord, j’ai eu des ovulations pour la première fois depuis des années.  J’ai pu ressentir toutes les parties de mon cycle, tous les changements de mon corps, de mes humeurs, de mes capacités.  Je me sentais plus complète, plus réelle, plus liée à la Terre et plus incarnée dans les autres niveaux de conscience (Disclaimer : experiences may differ.  Ce qui a été pour moi, ne le sera pas nécessairement pour d’autre et n’est certainement pas mieux ou pire que ce que d’autres choisissent ou vivent).  Je me comprenais mieux et je suis persuadée que, dans mon cas, je ne me serais jamais aussi bien connue en restant sur la pilule.  J’aime être menstruée, même si des fois, je souffre atrocement, même si je me fatigue vite, même si j’ai l’humeur, heu, pointue…  C’est pour moi le moment le plus « sorcière » du mois, c’est celui où je me sens le plus focusé pour faire de la magie, même si je n’ai jamais la force d’en faire beaucoup.  Ce que je fais, compte.  C’est le moment où je suis la plus lucide dans mon introspection.  C’est un moment magique et mystérieux.  Et voilà que je contemple la fin de tout ceci.  En étant réaliste, on peut penser qu’il ne me reste qu’une dizaine de bonnes années de menstruations.  Ensuite, mon utérus se tarira, ensuite mes cycles ne seront plus…  Ensuite?  Ensuite quoi?  Qu’est-ce qui vient ensuite?  À quoi ça ressemble, une vie linéaire?  J’avais 11 ans quand mes premières Lunes Rouges se sont déclenchées et mes cycles ont toujours été réguliers depuis.  Je ne me souviens pas du tout de ce qu'il y avait « avant ».  Même sous le joug de la pilule qui décidait quand elles arrivaient, mes menstruations ont toujours été là, fidèles, comme une horloge.  Je n’ai jamais contemplé l’idée de les faire disparaitre.  La Nature, elle, va cependant s’en charger.  Ça me fais peur. 
Dans la Wicca traditionnelle, et dans bien des spiritualités païenne, la vie de la Femme est séparée en 3 : la Jeune (Maiden), la Mère et la Vieille (Crone).  J’ai pris 32 ans avant d’entrer dans la phase de la Mère, j’y suis vraiment incroyablement bien et je ne pourrais en profiter que pendant 10-15 ans?  Ensuite, je passerai à la phase de la Vieille?  Fuck this shit!  Tout comme je ne me sentais pas vraiment une Mère, mais plus vraiment la Jeune non plus avant d’accoucher de mon fils, je ne crois pas que j’aie la sagesse nécessaire à rejoindre l’archétype de la Vieille.  Alors quoi? 
Plusieurs païennes militent pour l’ajout d’une phase à la vie de la Femme.  Selon moi, ça fait du sens, il y a quatre saisons et quatre phases à la Lune (ben oui, Ascendante, Pleine, Descendante, et Noire).  Bien que je ne sois pas certaine de l’appellation que j’ai vu pour cette phase (la Reine), je crois que l’on a besoin de cette phase.  Je serai à l’Automne de ma Vie, mais pas encore rendue à l’Hiver.  Je voudrai continuer à être un peu la Mère et je glisserai lentement vers la Vieille.  Mais cette phase, c’est quoi?  Qu’est-ce qui la caractérise?  Comment elle se vit? Est-ce que je sentirai encore cette force de la magie?  Quel sera mon rôle?  Étrangement, je n'ai pas envie de défricher ce chemin, j'ai envie qu'on me guide un peu, qu'on me donne une idée de ce qui m'attends.  Je sais que personne ne peut vraiment décrire ce qu'un archétype vit ou ressent, pas plus que je ne pouvais m'imaginer ce qu'était l'archétype de la Mère, je ne peux m'imaginer celui de la "Reine", mais j'avais une idée de ce que la Mère était.  On m'en avait parlé, on m'avait expliquer un peu, d'autres femmes avaient partagé leur expérience avec moi.  C'est sécurisant, le partage, l'expérience des autres.  On dirait que pour l'Automne de la vie de la Femme, les femmes sont encore à découvrir, qu'elles même pataugent dans leurs découvertes.  Peut-être que je passe à côté de bonnes ressources ou peut-être que je ne suis pas assez proche de la prochaine phase pour que les connaissances viennent à moi.  Chez les épaulards, les femelles sont ménopausées pendant beaucoup plus longtemps qu'elles ne sont fertiles.  Leur rôle semble être d'aider les autres femelles avec leur petit.  Un rôle actif de conseillère donc.  Je serais à l'aise là dedans, je crois... Je dois faire confiance à la Vie, mais ce soir, j'aimerais un peu plus de guidance. 

samedi 4 janvier 2014

Nouveau départ

Bon, clairement, le projet du Pagan Blog Project fut une demi-réussite au mieux.  
Je me suis rendue compte que l'idée était bonne, mais que le format que j'ai choisi était trop fastidieux.  
Pour l'instant, j'ai besoin d'un endroit où je peux écrire certaine de mes pensées, juste un endroit pour dire ce que j'ai à dire, sans contrainte de temps.  Aussi, ma langue d'expression, c'est le français, la traduction anglaise que je m'imposais à chaque billet ne me semble plus pertinente étant donné que ce blog deviendra plus personnel (mais toujours païen).  

Donc, nouveau départ pour 2014... à suivre!