dimanche 23 juin 2013

H comme dans Halloween (ou la difficulté de réconcilier le profane et le sacré). / H as in Halloween (or the difficulty of reconciling profane with sacred).

(English translation below)

Mon mois préféré, c’est définitivement Octobre.  L’air est plus frais, les feuilles rougiront et tomberont dans le mois.  La vie devient calme et même les sons semblent feutrés.  En plus, c’est le mois où je vais à Salem.  En plus, Octobre culmine avec Halloween et Samhain. 

Halloween, c’est la PLUS, PLUS MEILLEURE FÊTE DE L’ANNÉE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  On se déguise, on sort la nuit, on se couche tard et, bonus, on ramasse des bonbons!  C’est aussi le moment de l’année où je peux décorer à mon goût sans que ça n’y paraisse.  Après, je peux « oublier » une ou deux décorations.  Pour toujours.  Ça pourrait arrivé.

Mais Halloween c’est aussi Samhain, le plus sacré de tous les sabbats (pour moi).  Celui où j’honore mes ancêtres, où j’accueille la Mort et où je remercie d’être encore en vie.  C’est celui où j’accompagne le Dieu Cornu dans sa mort, dans son sacrifice, où je pleure avec la Déesse. 

Comment réconcilier ces deux célébrations si différentes, surtout que les deux ont lieu le même soir?  Lors de mes jeunes et folles années, je les séparais.  Je fêtais Halloween jusqu’à ce que les enfants aient finis de passer (les ados, vous êtes des enfants quand vous passez Halloween, essayez pas.  Et c’est correct, mais venez déguisés.  Sinon vous aurez du brocoli.).  Par la suite, je m’enfermais dans ma chambre, puis plus tard mon salon, j’ouvrais mon cercle et je célébrais le sabbat.  Mon seul problème était quand j’avais un party d’Halloween le soir même de Samhain.  Je célébrais généralement après le party et ce n’était jamais à la hauteur de mes attentes.

Avec la naissance de mon fils les choses ont changé (je vous ai déjà dit que tout changeait avec un enfant?  Oh. Dans tous mes messages à date?  Êtes-vous sur?  Ben, c’est vrai.  Ce qui est étrange, c’est qu’une fois que le bébé est là, on s’en fout que ça change.  Je l’ai déjà dit aussi?).  Les cérémonies tard le soir, ben, non merci!  Je dois dormir, parce-que Petit Loup ici présent, lui, il se réveille à la même heure tous les jours.  Pis cette heure, c’est 5h30 am.  Ark.
Donc, comment on s’y prends.  Premièrement, j’ai inclus certaines pratiques plus spirituelles dans le profane, comme d’ajouter une place à la table pour les ancêtres qui veulent venir prendre un repas avec nous.  J’ai aussi la chance d’appartenir à un coven, alors j’ai célébré en coven, mais j’aurais pu appliquer à ma pratique solitaire le même raisonnement que nous avons appliqués en groupe.  Premièrement, c’est possible de réduire au minimum les activités qui sont vraiment améliorer en respectant la date exacte du sabbat.  Par exemple, lors de Samhain, le voile entre les deux mondes est plus minces, c’est pour moi le bon moment pour la divination, les messages passent mieux.  Donc, faire un tirage cette nuit-là, pour moi, est particulièrement approprié.  Je peux faire cette activité rapidement et efficacement.  L’énergie de Samhain reste pendant quelques jours, on s’est donc donné le droit de reporter notre cérémonie d’un ou deux jours.  Aussi, il est possible de profiter de cérémonies publiques qui sont offertes dans notre région.  Ce n’est pas nécessairement représentatif de ce que l’on fait dans notre pratique personnelle, mais ce sont quand même de beaux rituels.  Et en y participant, on se sauve de toute la préparation, en plus de rencontrer des gens qui nous ressemblent.  En plus, la plage horaire est fixée alors on ne reporte pas indéfiniment notre rituel pour plier du linge, faire la vaisselle et autre tâches, toutes plus palpitantes les unes que les autres, jusqu’à ce qu’il soit finalement trop tard pour entreprendre quoi que ce soit de magique. 

Ce sont de petits trucs, mais ils m’ont bien aidé.  Le plus important est de se donner la permission d’être flexible et de bien ordonner nos priorités. 

******

My  favorite month is, without a doubt, October.  The air is crisp, the leaves will turn red and fall within this month.  Life becomes more calm, more relaxed, even the sounds are muffled.  And it is the month where I go to Salem.  And October culminates with Halloween and Samhain.

Halloween is the BESTEST MOST BEST HOLIDAY OF THE YEAR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  We dress up, we go out at night, we go to bed late and, bonus, we get free candies!  It is also the time of the year where I can decorate according to my taste.  And one or two pieces could be “forgotten” after the holiday.  Forever.  That may happen. 

But Halloween is also Samhain, the most sacred of the sabbat (for me).  It is the one where I honor my ancestors, where I welcome Death and give thanks to still be alive.  It is the one where I accompany the Horned God to his death, in his sacrifice, where I weep with the Goddess. 

How to reconcile both, when they happen on the same night?  In my wild years, when I was young and reckless, I would separate them and celebrate both in the same night.  I would wait until the children were done ringing my bell (teens, you are considered children when you trick or treat.  It is fine by me, but come in disguise.  Otherwise, you will get broccoli).  Then, I would lock myself in my room, and later in my living room, I would open my circle and begin my ceremony.  My only problem was when I had a party on Halloween’s night.  I would celebrate Sahmain after, but it was never as great as I had envision it.

With the birth of my son, things changed (have I ever said that having a kid changes everything?  Oh.  In every post so far?  Are you sure?  Well, it does.  But the weird thing is that once you have your kid in your arms, it does not matter.  I already said that too?).  Ceremonies late in the night are out of the question.  I need to sleep as my Little Wolf will wake up at the same time every day.  And that time is 5h30 in the morning.  Urg. 
So, how can I do this?  First, I included more spiritual practices in my profane life.  For example, I dressed the table for one more person this year, just in case any of our ancestors would like to come and eat with us.  I also have the chance to be a member of a coven, so I celebrated with them, but the same reasoning we made could be applied to my personal practice.  First, it is possible to reduce to a strict minimum what you really need to do on the exact night of the sabbat.  For example, at Samhain, the veil between the world is thinner, so it was important for me to do some divination on the exact night of Samhain.  However, the energies of Samhain linger for a while longer, so we gave ourselves the right to postpone our ceremony a few day later, on a less busy day.   It is also possible to take advantage of the public rituals in your area.  They may not be as profound as your personal rituals, but they are still meaningful.  By attending, you cut all the preparation time and you meet like-minded people.  Furthermore, the date and time is already set, so you cannot push back the time of your ritual for folding clothes or washing the dishes or any of these thrilling tasks until it is too late to do any magical work. 


These are little tricks, but they have helped me in the last year and a half.  The most important things are to give ourselves permission to be flexible and to put our priorities straight.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire